les correspondances

Publié le par Antholan

Une année d'uni ne m'a pas servi à rien .
J'ai pu errer dans les couloirs du savoir et savoir que je n'y avais pas ma place. Vélléitaire de l'absolu, je n'aspire à rien. Parfois, il fait bon se remettre à sa place. JE NE SUIS RIEN. Ou ni plus ni moins qu'un fanatique qui crut un jour que son lyrisme valait la peine d'être lu. Oh ! ostentation ! Meurtrissante prétention! 
"Gagner à être connu", voilà une expression qui me rebute... Gagner quoi ? et pourquoi ? Ma carcasse est bonne pour le casson et étrangement, c'est par ce raisonnement que peu à peu, je renais. Transfiguré, j'ai déposé l'inutile fardeau qui encombrait mes épaules, je suis maintenant léger et vogue loin de toute ambition...
Une année d'uni ne pas servi à rien.
J'ai pu rencontrer bien des délurés qui comme moi se prenait pour des rois... Mais ceux-là continuent. Ne nous méprenons pas, il n'y a dans mes paroles aucun mépris. Même, je les envie !  Et pourtant je suis déja si loin de ça...
Une année d'uni ne m'a pas servi à rien.
Il y avait angoissés comme moi, qui du fond de leur gêoles parraissait désoeuvrés. Ceux là je ne l'ai pas quittés; la correspondance entre Markan et moi retrace l'une de ces amitiés qui à jamais sera gravé et c'est pour le souvenir que je la livre ici, dans ce blog.
Si lecteur il y a, permettez que je vous avertisse: avant de pénetrer dans de pareilles landes inexplorées, déposez vos regards imbéciles et sournois et laissez vous aller dans ce sarcastique manège enchanté qui dans le fond transpire l'humanité.

"La moindre contrainte fini par devenir odieuse quand on s'est bien affirmé son inutilité"
Lucien Rebatet

Publié dans Correspondance

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